Développer la stabilité de notre maison
Il y a plusieurs millénaires, au bord du lac de Neuchâtel en Suisse, là où j’ai passé mon enfance, des éleveurs et agriculteurs vivaient dans des maisons construites sur des piliers en bois appelés « pilotis ». D’ailleurs, ces peuples appelés « lacustres » vivaient à différents endroits proches de l’eau sous nos latitudes. Des vestiges sont encore visibles à plusieurs endroits aujourd’hui, où l’on retrouve des piliers encore plantés fermement dans les profondeurs des eaux et bien tenus par des parties de rochers. Cela me rappelle l’image utilisée par Jésus pour représenter nos vies, mentionnée dans l’évangile de Matthieu (7.24-27) : notre maison peut être bâtie sur le sable ou sur le roc.
C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison ; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher. Mais toute personne qui entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique ressemblera à un fou qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; elle s’est écroulée et sa ruine a été grande.
Nous sommes ainsi comme une maison avec des façades extérieures qui se voient, mais celles-ci renferment aussi des choses qu’on ne voit que de l’intérieur.
J’aime bien l’image de la maison lacustre : elle représente la possibilité d’avoir un lieu stable qui fait face aux sables mouvants des théories humaines, ou aux intempéries des circonstances inhérentes à la vie telles que la maladie ou les problèmes. Ce qui est important pour y faire face, c’est d’assurer la stabilité de chaque pilotis, et pas seulement d’un certain nombre d’entre eux, ces pilotis représentant les domaines de nos vies.
Chacune de nos vies comporte plusieurs domaines, comme l’explique Michael Hyatt dans son livre Vivre enfin ma vie : le cercle de l’être (physique, spirituel, intellectuel), le cercle des liens (conjugaux, sociaux, parentaux) et le cercle des faits (loisirs, profession, finances).
Il est donc important qu’on puisse développer un bon encrage de chacun de ces pilotis afin qu’ensemble, ils résistent contre les vents et marées de la vie et participent ainsi à la stabilité de notre maison.
Chacun des pilotis a deux parties, une partie qui est cachée dans le fond du lac qui pourrait représenter nos attitudes profondes, ce qui forme nos pensées et émotions, et une partie visible qui pourrait représenter nos comportements. Tout repose donc sur les fondations sur lesquelles nos pilotis s’implantent. Nous pourrions suggérer de revoir chacun de nos domaines de vies en évaluant la profondeur et la qualité de leur implantation. Pourquoi ne pas régulièrement remettre chacun de ces domaines dans la prière à Dieu ? Mais aussi, pourquoi ne pas y ajouter des choix concrets, des petits pas à mettre en pratique pour améliorer l’ancrage et obtenir ainsi une stabilité accrue de notre maison ? De cette façon, elle pourra rayonner contre vents et marées, car ils viendront certainement tôt ou tard. Cela nous permettra d’être épanouis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre habitation et d’avoir ainsi une vie prospère et équilibrée qui nous plaît et qui plaît aussi à Dieu.
On pourrait encore relever ce passage de la Bible pour nous encourager à construire sur un bon fondement.
…personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ. 1 Corinthiens 3.11
À vous !
Qu’avez-vous découvert en examinant les différents domaines de votre vie ? Quelle démarche allez-vous entreprendre pour améliorer la profondeur et la qualité de l’une ou l’autre implantation ?